François Chilowicz

Réalisateur de documentaires

BIOGRAPHIE

François Chilowicz est né en 1965 en Lorraine. Il débute sa vie professionnelle à 19 ans, en collaborant au montage de plusieurs longs métrages de cinéma et téléfilms. Il crée en 1992 sa propre société (Yenta Productions) qu’il cédera en 2007, après avoir produit une cinquantaine de documentaires.

Il réalise des films depuis 1983. Pour commencer, il s’est surtout intéressé à la vie rurale et au monde du travail. L’EAU DOUCE AMÈRE, 1987 ; LA VIE SALTIMBANQUE, 1992 ; DEMAIN LA GRÈVE, 1995 et CHRONIQUE DE LA FORÊT DES VOSGES, 1995 sont ses premières réalisations importantes, qui lui donnent accès aux grands diffuseurs nationaux français (France 3, Planète…) ainsi qu’aux festivals (plusieurs prix et sélections). 

Entre 1998 et 2001, il se consacre à d’autres thèmes de documentaires, et notamment aux sciences, collaborant avec la Compagnie des Taxibrousse pour réaliser, concevoir ou écrire des documentaires sur la préhistoire, l’anthropologie et l’archéologie. Il participe à la réalisation du film ET SAPIENS INVENTA L’HOMME de Stéphane Bégoin pour Arte, et réalisera de nombreux sujets pour la case sciences de France 5 LES DESSOUS DE LA TERRE. 

Durant la même période, il voyage souvent en Europe de l’Est, menant une enquête sur les rapports entre Juifs et Chrétiens. Quelques écrits et deux documentaires portent sur la question  : VOISINS en 2002, co-réalisé avec Anne Bettenfeld et en 1999, pour France 3, LES DESSOUS D’UNE PAROISSE. 

En 2001, il décide de voyager, s’embarque clandestinement à bord d’un cargo et réalise LES HOMMES DU LABICI B (un grand format co-produit avec Arte, primé dans de nombreux festivals) qui raconte l’errance d’un équipage abandonné par son armateur, puis incarcéré à bord de son navire par les autorités portuaires algériennes. 

Ce film marque le début d’une collaboration privilégiée avec le producteur Dominique Barneaud (Agat Films puis Bellota Films), grâce à laquelle François Chilowicz va travailler très longuement sur des questions de société. Plusieurs films sont réalisés. Il y a notamment, pour Arte, un feuilleton documentaire de 10 fois 26’ intitulé LES INFIRMIÈRES en 2003, ainsi qu’un documentaire sur les navigants, UNE VIE DANS LE CIEL en 2006. 

Et surtout, à partir de 2003, François Chilowicz commence une longue collaboration pour la case société de France 2 (Infrarouge), qui donnera lieu à plusieurs records d’audiences et à une grande exposition sur internet : VIOLENCES CONJUGALES EN GUISE D’AMOUR en 2005, PROFESSION FEMME DE MÉNAGE en 2008 et DES HOMMES EN VRAI en 2009. 

De 2009 à 2013, à la demande d’Infrarouge François Chilowicz s’intéresse à la problématique judiciaire et réalise une trilogie documentaire de 3×90′ intitulée HORS LA LOI en 2013 qui suit le parcours de délinquants depuis leur interpellation jusqu’à leurs sorties de prison. Il co-réalise également avec Anne Bettenfeld, un documentaire sur le centre d’appel 17, LA POLICE, NE QUITTEZ PAS en 2014. 

En 2015, François Chilowicz tourne pour France 2 Infrarouge un documentaire sur la jeunesse perdue du quartier du Mirail À Toulouse. Un documentaire qui rompt avec ses films précédents, par une approche à la fois plus directe et plus personnelle. QUARTIER IMPOPULAIRE est diffusé en 2016, suivi d’une activité très commentée sur Youtube et les réseaux sociaux.
Puis en 2017, pour l’unité documentaire société d’Arte et LCP, il réalise un film sur le malaise policier DANS LA TÊTE D’UN FLIC. 

Voulant prendre un peu de recul, il écrit plusieurs documentaires portant sur des thématiques scientifiques (origine de la vie) ou historiques (histoire de l’action humanitaire) jusque 2019. Puis, à partir de 2020 il renoue avec le documentaire de sociétés. D’abord, avec avec PLUS GRAND QUE SOI, pour France-2 Infrarouge et Flair production, documentaire sur les jeunes aidants familiaux. Puis avec AUXILIAIRES DE VIE, LES TEMPS MODESTES pour ARTE et Bellota Films, qui s’intéresse au quotidien des aides à domiciles…

Ses films principaux sont consultables librement sur Youtube en version intégrale.
Quelques uns sont en vente DVD/VOD sur le site de l’Harmattantv.com depuis ce lien  

(mise à jour : JUIN 2022)

25 commentaires sur « BIOGRAPHIE »

  1. Bravo!! monsieur pour votre dossier sur les quartiers impopulaires quel plaisir de voir qu’il y encore de  » vrai » gens, qui ont un coeur pour comprendre les autres.vous faites honneur à votre métier. Qu,allah vous bénisse.

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  2. Merci pour ce superbe documentaire sur le quartier du Miralle. Je vais partager entourage de moi, très touchant.je suis français de parents algériens j’ai 42 ans et beaucoup de mal à oublier toutes ces discriminations vécues. Ma femme est bretonne donc mes deux magnifiques enfants métisses, j’espère que ce monde et les français vont ouvrir les yeux et adopter la PAIX.Que la vie vous porte loin.merci encore.Amed.

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  3. Je viens de voir la fin de votre documentaire sur France 2 … quelle affection et douceur vous avez ? Sagesse? Compréhension ? Empathie ? Culture? Histoire? Et une voix/ voie incroyable … à suivre

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  4. Bonsoir,
    Je suis animateur médiateur pour la municipalité de Montauban.
    J’ai regardé votre reportage.
    Je trouve votre travail innovant et ceci sur plusieurs points.
    Montauban est une ville qui a connu le pire des militaires représentants de la sécurité des français exécutés à 100 mètres de leurs caserne.
    Et depuis rien.
    Dans cette ville et c’est environ nous avons vécu un cataclysme.
    Surtout quand ont à apris que se petit inconscient égaré à exécuter de sang froid des enfants et vous connaissez la suite.
    Je pense que vous avez quelques choses à faire à montauban.
    Je travaille dans un collège et un point jeune.
    Je suis au contact de toute la jeunesse Montalbanaise.
    J’aimerais que le cloue finale de votre reportage si vous en faites un ,soit une marche par le canal du midi de la caserne militaire de Montauban à l’école ozar hatorah
    à Toulouse.
    Un reportage avec pour seul but explication,cicatrisation et bien sûr propagation de la paix de la liberté de la laïcité.
    Je suis à vôtre disposition si jamais l’aventure vous tente.

    Et encore merci à vous

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  5. Bravo pour votre reportage sur la banlieue de Toulouse , très émouvant et surtout votre façon très intelligente d aborder ces sujets avec tous ces gens .Diplomatie,délicatesse et franchise.Ça fait beaucoup de bien de voir malgré toutes ces difficultés, qu il ressort de tout cela une note positive dont nous avons tellement besoin !
    Un grand merci pour votre façon d aborder les choses .J espère que cela pourra changer quelques coeurs obscurs et ce , des deux côtés .Merci.
    Lydie Eyraud

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  6. Bonjour,
    Très bon reportage; effectivement ce reportage nous dévoile la réalité que les citoyens de ce quartier vivent quotidiennement et qui se termine sur une note assez positive. Cependant, je regrette le fait que vous n’ayez pas interrogé des personnes qui ont connu des parcours scolaires remarquables qui aujourd’hui occupent des postes à responsabilité dans de grandes entreprises française malgré que Ca été tres dure pour eux. Oui des médecins, des avocats, des chefs d’entreprises, des élus… sont issus de ces quartiers défavorables laisser pour abandon. Ce ne sont pas tous des gens qui vivent grâce aux allocations de la CAF, qui profite du système ou qui vivent en vendant des choses illicites. Je suis originaire de ces familles venus de l’étranger, de grands parents qui ont construit ce pays qui est le nôtre et qui avons réussi malgré les difficultés liées à l’intégration. Je peux vous citer sans problème des quartiers de France où vous trouverez pas mal de personnes intégrées et favorisant l’économie française. Je salue votre travail et votre liberté de montrer une autre image de ces quartiers marginalisé par le reste de la France. Dommage que france2 n’a pas joué le jeu en diffusant ce reportage à une heure de grande écoute. Bien à vous.

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  7. J’ai regardé votre documentaire avec beaucoup d’intérêts, vous avez filmé avec humanité ce quartier sans juger. Des personnes très attachantes, des questionnements et des constats légitimes sortant des médias qui font leur beurre sur l’émotionnel ! C’est un documentaire intelligent, merci beaucoup à tous….et continuez ! Olivier

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  8. Je viens de regarder votre documentaire sur les quartiers impopulaires dont celui du Mirail en était l’objet. Je l’ai trouvé très intéressant car il m’a donné un autre point de vue de ce quartier et de ses habitants ainsi que de leur façon de voir le monde d’aujourd’hui grâce aux expériences qu’ils vivent constament dans leur lieux d’habitations. Par ailleurs, les différents points de vues sur la Religion, les différentes pratiques et compréhension de celles-ci sont aussi intéressantes car elles nous sont exposées directement par les habitants et/ou pratiquants, ce qui y ajoute une « sincèrité » dans les propos tenus _ differentes de ceux tenus par les médias.

    Merci à vous Mr Chilowicz pour votre travail,
    Corentin.

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  9. Bravo pour ce documentaire, d’une grande finesse. J’ai du coup été voir votre autre documentaire sur les « violences conjugales » et on y retrouve la même façon de filmer, si proche des gens, avec cette vraie empathie et l’envie de comprendre, sans juger.
    Un regret pour « un quartier impopulaire »: que l’on y voit si peu de femmes dans le quartier comparé aux hommes (à la buvette)…mais cela reflète certainement aussi une réalité?

    Merci en tous cas et surtout continuez ! La France a besoin de voir avec des yeux comme les votre.

    Aurélie

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  10. Un très grand merci et bravo pour ce documentaire et bon courage à tous nos Frères et sœurs du Mirail .j’en profite également pour vous souhaiter à tous une très bonne et heureuse année 2017 et que inchaallah La paix et la fraternité régneront dans le monde entier.

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  11. Témoignages et compréhension différente de notre monde commun qui a tant besoin de cette liberté d expression et d oreilles qui entendent. Merci pr m avoir reliée à une réalité qui me concerne alors que je baissais le regard en sortant du métro Toulousain pour rejoindre les bancs de la fac du mirail il y a déjà presque 15 ans.
    Continuez votre travail qui a tant de sens afin d’ éclairer mes grandes lacunes. Un prochain oui avec davantage de femmes.
    Je souhaite que votre film devienne populaire sur YouTube car si riche est cette culture populaire… À vs journalistes de ne pas laisser cet espace vide du net que trop empoisonnent.

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  12. Monsieur,
    Après avoir longuement hésité, nous avons eu envie de vous faire part de la colère et de la déception qu’a provoqué chez les membres de la communauté éducative du collège Raymond Badiou, mais aussi chez les élèves et les parents avec lesquels nous avons pu échanger, la diffusion de votre film « Quartier impopulaire », tourné dans le quartier de la Reynerie et diffusé dernièrement sur France 2. Aucun de nous, qui parcourons régulièrement ses rues et discutons avec ses habitants, ne reconnaît sa richesse dans les images que vous avez choisi de montrer. Il est bien loin le projet que vous nous avez présenté il y a trois ans ; vous disiez alors vouloir prendre le contre-pied des clichés sur les banlieues… Est-ce la raison pour laquelle, après nous avoir sollicités, nous et nos élèves, vous avez préféré nous en exclure ? Notre investissement aurait mérité au moins des explications sur votre soudain silence.
    Nous nous sommes interrogés : après ces derniers mois dramatiques, qui ont vu exploser la défiance envers les habitants de quartiers comme celui du Mirail, que peut penser le téléspectateur qui n’y a jamais mis les pieds de la Reynerie et de ses habitants, après avoir vu votre film ? Il y trouvera la confirmation de toutes ses idées reçues ; il n’y verra qu’un ghetto, des hommes désabusés et sans emploi. Si le chômage est une réalité dans ce quartier, il est loin d’être la seule. Quant à l’islam auquel vous revenez sans cesse, il a bien entendu une place importante ; mais pourquoi ne pas interroger la multiplicité des croyances et des pratiques qui peuplent le Mirail ? L’aspect positif d’une religiosité que vous questionnez peu ne se dévoile qu’à la marge, presque malgré vous. Il ne s’agit toujours que de social, jamais de foi. Enfin, si les théories du complot convainquent il est vrai beaucoup de jeunes – et vous avez eu l’honnêteté de montrer un parcours qui s’en éloigne – elles ne sont pas exclusives, et beaucoup d’autres en rient ; pourtant ces théories occupent un temps disproportionné de votre enquête.
    Nous qui travaillons et militons au quotidien avec les mamans d’élèves de la Reynerie, soucieuses et investies dans la scolarité de leurs enfants, lucides sur la stigmatisation et l’exclusion dont ils risquent d’être l’objet, combattantes lorsqu’on menace leur quartier, courageuses et solidaires, nous sommes outrées de n’en voir pas une seule ici, comme si l’espace public était interdit aux femmes au Mirail.
    Vraiment Monsieur Chilowicz, vous n’avez vu que cela au cours des mois que vous avez passés là ? Vous pensez avoir bien croqué la réalité du quartier en la montrant par le petit bout de la lorgnette ? Vous estimez sincèrement que vous avez rendu la parole à ces habitants que vous ne cessez de couper pour y surimposer votre propre discours, qui couvre et interprète les voix que vous prétendez révéler ?
    Vous laissez derrière vous un goût amer, celui qu’ont dans la bouche les habitants de ce quartier, qui se sentent trahis et sortent de cette expérience plein d’une défiance accrue envers les journalistes. Vous souhaitiez, lorsque vous nous avez rencontrés il y a trois ans, ne surtout pas faire « encore un film sur les quartiers ». C’est pourtant ce que vous avez fait. Encore un film sur les quartiers.

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  13. Bonjour, je tenais à vous remercier pour l’intelligence de vos documentaires. La manière que vous avez de traiter vos sujets est empreinte d’une élégance trop rare. La complexité de la vie des hommes et des femmes que vous avez suivi, leurs paroles trop rarement entendues et pourtant qui nous touchent tous par l’Humanité qu’elles révèlent, rendent vos documentaires d’autant plus important. A consommer et diffuser sans modération. L’écoute et la discussion comme hygiène de vie!

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  14. Monsieur
    Vous avez fait un bon travail et un reportage que je trouve pour le moins un peu partial. Vous avez l’air de dire que tout le monde est beau et gentil dans ce quartier. Comment expliquez vous que chaque fois que le samu ou les pompiers y vont ils se font caillasser ? Comment dans les coursives il y a surement des stocks de cailloux ou autres objets qui servent de munitions, d’armes qui circulent. Tous les jours dans le journal on ne parle que d’incidents. Pourtant j’ai travaillé avec de nombreuses personnes issues de quartiers difficiles et nous avons toujours de très bonnes relations sans aucune discrimination. Mais certains préfèrent gagner beaucoup d’argent avec la drogue plutôt que de travailler. C’est pour moi une crainte plutôt qu’une critique.Merci

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  15. François,……. De la même teneur que les précédents. Pas de chichis, tout ça tout ça,……. Si tous les reportages pouvaient être aussi bien que les tiens……Fais signe quand tu es sur Toulouse.
    Charly

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